Dans l’article : liberation.fr/checknews/effets-secondaires-laudition-fait-polemique, Libération cite mon nom en me qualifiant d’antivax.
Le journaliste Florian Gouthière a-t -il seulement pris le temps de se renseigner sur mon état vaccinal ou même sur ma légitimité à être auditionnée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ?
Visiblement non. Je n’ai eu aucun appel demandant qu’elle était ma position vis-à-vis des vaccins en général et ce journaliste n’a fait aucune recherche concernant mon expérience dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, utilisant l’appellation facile d’antivax, véritable fourre-tout visant à discréditer toute personne allant contre le discours des autorités de santé, des médecins de plateau télé ou encore des medias «le vaccin est sûr et efficace, il n’y a pas d’effets indésirables ».
Ayant une formation en statistiques (Magistère Economiste Statisticien dispensée par la Toulouse Schools of Economics, j’ai travaillé en tant que sous-traitant de l’industrie pharmaceutique pendant 23 ans ; d’abord pour le Laboratoire Statistiques et Probabilités de l’Université de Toulouse puis, dès 1996 en tant que PDG de ma propre société de Recherche sous Contrat spécialisée dans la gestion des essais cliniques, Statitec. Je n’ai donc « que » 23 ans d’expérience en gestion des essais cliniques, notamment en biométrie, service chargé de la collecte des données (data-management) et de leurs analyses statistiques. A ce titre, j’ai participé à la gestion de quelques 500 essais cliniques et études observationnelles confiées par les plus grands laboratoires, AstraZeneca, Aventis, Servier, Ipsen, Janssen-Cilag, Medtronic, Menarini, Roche, Pierre Fabre, pour n’en citer que quelques-uns, comme en témoigne mon CV mis à disposition du public : https://christine-cotton.1ere-page.fr/cv/
Forte de mon expérience, j’ai donc écrit un rapport d’expertise sur l’essai clinique de phase III du laboratoire Pfizer ayant donné lieu à une Autorisation d’Utilisation d’Urgence « Évaluation des pratiques méthodologiques mises en œuvre dans les essais Pfizer dans le développement de son vaccin ARN-messager contre la COVID-19 en regard des Bonnes Pratiques Cliniques ».
Ce rapport a mis en évidence les multiples biais méthodologiques et manquements invalidant les résultats de l’essai clinique et donc l’évaluation du rapport bénéfice / risque à savoir :
– Un choix d’un critère principal d’efficacité non représentatif de la maladie puisque ne comptant que les cas symptomatiques confirmés par test PCR et non tous les cas, critère d’autant moins fiable car biaisé de par le mode de recueil des symptômes pendant l’essai
– Une absence de dosage des anticorps facilitants à 3 mois après la dose 2, ce qui a contribué à masquer la chute des anticorps, qui était pourtant prévisible dès le premier rapport en décembre 2020 et dans les résultats sur les macaques , Ceci est d’autant plus inquiétant que l’avis de la HAS de décembre 2020 mentionnait que Pfizer étudiait un boost (3eme dose du vaccin),
– Une durée de suivi insuffisante pour évaluer la tolérance à moyen et long terme de par un suivi des participants de maximum 3 mois, 50 % des participants étant suivis moins de 2 mois
– Des effectifs faibles pour les populations des 12-15 ans et des 5-11 ans
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